3 marques éco responsables pour habiller la working girl d’aujourd’hui

par | Oct 16, 2024 | Cas clients

Dans le film culte « Working Girl » de 1988, Melanie Griffith incarne Tess McGill, une secrétaire ambitieuse et déterminée à gravir les échelons de Wall Street. Aujourd’hui, les « working girls » modernes continuent de briser les barrières et de redéfinir les codes de la réussite professionnelle.

Image d'une working girl

Le terme « working girl » désigne généralement une femme active professionnellement, souvent dans un cadre urbain et moderne. Cette expression évoque une femme qui est ambitieuse, déterminée et engagée dans sa carrière. Qu’elle soit cadre d’entreprise, entrepreneure, artiste ou ingénieure, la « working girl » est souvent perçue comme une figure de l’indépendance et de l’autonomie, capable de jongler entre les responsabilités professionnelles et personnelles avec efficacité et élégance. Ce terme est également associé à un style vestimentaire reflétant une certaine sophistication et un sens du style.

Dans cet article, nous vous présentons trois marques de mode écoresponsables qui allient élégance et responsabilité environnementale. Découvrez leur univers et leur engagement à la fois territorial et féministe.

Trois marques qui s’adressent aux working girls

Nuyhenn

Nuyhenn, créée par Camille en 2020, propose deux tailleurs à motifs en coton certifié GOTS, avec un pantalon flare et un autre coupe droite. Comptez 300-400€ pour une veste, et 150-200€ pour un pantalon. Concevant la mode comme célébration de la beauté intemporelle, Nuyhenn cherche à “magnifier votre silhouette, enrichir votre répertoire vestimentaire et vous accompagner avec des créations qui transcendent les tendances éphémères”.

Studio Facettes

Fan de disco et de boules à facettes, Marie-Laure étend le sens du mot “facettes” pour toutes les facettes de la vie des femmes qui l’inspirent, les différentes facettes de l’industrie de la mode qu’elle souhaite montrer avec spontanéité et transparence, et les différentes facettes qui constituent la création d’un vêtement. Avec un système de précommande, Studio Facettes propose des vestes de tailleurs et smoking (400-600€), des pantalons (300€) et des gilets en textiles upcylés haut de gamme. Toile de lin et coton, twid et gabardinde de laine, satin duchesse de soie  … Vous trouverez la présentation détaillée de chaque matière sur le site.

Habillez-moi

Habillez-moi propose des jupes (moins de 100€), blouses (85€), vestes (200-220€) aux couleurs audacieuses (bleu électrique, framboise…). Si Habillez-moi lutte contre la surproduction en ayant recours à la pré-commande, la marque ne se contente pas de ses engagements environnementaux. Habillez-moi s’engage également aux côtés d’EPVN (Enfance Partenariat Vietnam), une association humanitaire, afin de financer la construction et l’aménagement d’écoles situées au Vietnam, la rénovation d’orphelinats et la création d’ateliers de formation professionnelle.

La working girl, une icône française ?

En 1966, Yves Saint Laurent présente son célèbre « Le Smoking, » un tailleur-pantalon pour femmes qui a révolutionné la mode féminine. Ce tailleur a non seulement introduit le pantalon dans la garde-robe des femmes, mais il a également symbolisé une nouvelle ère de liberté et d’émancipation. Le Smoking est devenu un symbole de l’élégance et de la puissance féminine, permettant aux femmes de s’habiller de manière à la fois sophistiquée et confortable. Si l’élégance à la française a une renommée internationale, ce n’est donc pas pour rien. 

Le fait que l’élégance fasse partie du patrimoine culturel tricolore a poussé nos trois marques à ancrer leur production dans notre territoire. Ainsi, Habillez-moi transforme ses textiles sourcés dans le Nord de la France dans un atelier situé à 10 kilomètres seulement de ses bureaux parisiens. Studio Facette fait quant à elle appel à l’Atelier Masla basé à Paris dans le 18ème arrondissement pour ses textiles, et défend le Made in France jusqu’aux boutons, fabriqué par l’atelier Aymeric Le Deun à Paris. “Respirez Paris, cela conserve l’âme”, disait Victor Hugo. Avec cette citation de Victor Hugo, Nuyhenn insiste de son côté sur le savoir-faire des artisans français, qu’elle entend défendre avec ses créations 100% Made in Paris.

La working girl, une femme qui ose 

Si l’écart tendait à se réduire, le taux d’emploi des femmes en 2022 reste encore inférieur à celui des hommes (71% contre 77% selon l’INSEE). 1,3 million de femmes contre 42 000 hommes sont « au foyer ».

La féminisation du monde du travail remet en cause l’archétype de la mère, mis à mal par les femmes qui font carrière et doivent reléguer au second plan, au moins un temps, leur vie de famille. Ce qui est forcément suspect, encore de nos jours ! « La tradition multimillénaire de conquête est ancrée en nous, dans notre inconscient collectif : l’homme est un guerrier, la femme reste à la maison, dans un rôle accueillant, » explique le philosophe Jacques de Coulon. Le monde professionnel est profondément marqué par cette distinction ancestrale. Dans les entreprises, on cherche inconsciemment à perpétuer un système: celui des guerriers. Une femme qui prétend y entrer fait peur. Elle devient une guerrière, elle endosse l’habit de l’homme, c’est l’amazone. Dans une société encore trop marquée par le paradigme masculin, la femme est une menace. Elle effraie parce qu’elle remet en cause les fondements de ce fonctionnement archaïque.

Selon l’édition 2022 de l’étude réalisée sur le CAC40 par l’Observatoire de la féminisation des entreprises, l’exclusion des femmes à la gouvernance du conseil d’administration reste réelle. Seulement 2,5% de femmes à la tête des entreprises du CAC 40. De plus, 62 % des femmes disent avoir manqué des opportunités professionnelles parce qu’elles avaient « manqué de confiance en soi « . Ces chiffres révèlent non seulement les barrières structurelles et culturelles qui persistent, mais aussi le manque de confiance en soi qui freine l’ambition des femmes dans le monde du travail. Il est crucial de déconstruire ces stéréotypes et de promouvoir une culture d’entreprise plus inclusive et équitable pour permettre aux femmes de pleinement investir le monde professionnel.

Promouvoir l’empouvoirement des femmes est donc aussi un engagement important prôné par les 3 marques. Marie-Laure de Studio Facettes pousse à l’audace en mettant en avant l’une de ses citations préférées : “Fight for the things you care about.” (Ruth Bader Ginsburg). Habillez-moi propose divers articles de blog sur le thème de l’émancipation féminine. Plus généralement, la marque entend “offrir aux femmes une meilleure estime d’elles-mêmes, en les aidant à se sentir féminines et confiantes, contribuant ainsi à façonner une société où chaque femme peut trouver sa place avec fierté et respect.” Enfin, Camille de Nuyhenn est elle-même un modèle de working girl, n’hésitant pas à parler de son processus créatif et de son parcours entrepreneurial. Elle cherche à “proposer aux femmes un vêtement qui leur procure à la fois l’élégance et l’audace qu’elles méritent. »

Sources : 

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